Depuis quelques années, Lisbonne attire de nombreux créateurs de start-up et investisseurs étrangers dans le secteur des technologies de l’information.
Le Portugal a su mettre en place une stratégie pour attirer les investissements et séduire les entreprises innovantes. Il est aussi devenu l’une des destinations favorites des vacanciers européens.
“Lisbonne a le potentiel pour devenir le prochain grand écosystème européen de la tech.” Ce sont les mots de John Graham-Cumming, directeur de la technologie à Cloudfare, qui a décidé de s’implanter à Lisbonne.
L’année dernière, la capitale portugaise a accueilli un record d’investissements étrangers dans le secteur de l’IT (technologies de l’information), après six années consécutives de croissance. Le gouvernement portugais a ensuite multiplié les incitations fiscales pour rapatrier les expats portugais et attirer les investisseurs étrangers.
« Les entreprises ne choisissent plus seulement le Portugal pour ses coûts du travail attractifs, mais aussi pour la haute formation et la qualité de sa main-d’oeuvre ainsi que pour l’écosystème d’innovation alentour », affirme Daniel Traça, recteur de la Nova School of Business & Economics.
Un écosystème en cours de développement
Pour accompagner la transformation rapide de son économie 32 incubateurs et 41 espaces de coworking ont été créés, et une ancienne usine a été transformée en immense campus de start-up de 35 000 mètres carrés. De nombreuses entreprises internationales (Google, Amazon, Huawei, Cisco, etc.) ont également établi leur siège à Lisbonne. Globalement, la capitale est devenue plus ouverte.
Ce n’est pas seulement le nombre de multinationales qui augmente dans la ville. L’année dernière, le nombre de résidents étrangers a augmenté de 25 % et le nombre d’étudiants internationaux inscrits dans les universités de 11 %, montrant l’accélération d’une tendance amorcée depuis 2014.
En 2018, les start-up lisboètes ont levé près de 485 millions d’euros de fonds, avec un volume de transactions quatre fois supérieur à 2017.
Source : COURRIER INTERNATIONAL, LES ECHOS