Les fintechs connaissent une croissance solide au Portugal grâce à la qualité de la formation des jeunes.
Les fintechs portugaises ont bien des atouts : Un vivier de talents internationalement reconnu, un accès au financement de plus en plus facile, mais aussi le soutien des autorités publiques et des régulateurs. Le principal: la taille réduite du marché intérieur, qui les pousse à la conquête de l’international.
Le britannique Revolut, l’allemand N26 ou encore le français Lydia ont tous trois décidé de poser leurs valises au Portugal. Les success-stories domestiques sont aussi nombreuses, et la crise du Covid-19 ne semble pas avoir altéré les perspectives du secteur des fintechs au Portugal : globalement, la croissance du secteur a été aussi forte cette année qu’en 2019, selon le rapport annuel de Portugal Fintech.
Si les fintechs connaissent une croissance solide au Portugal, c’est d’abord grâce à la qualité de la formation des jeunes, aussi bien dans les métiers technologiques que financiers.
Les start-up du pays ont aussi la particularité d’être « born global ». Avec un marché intérieur de 10 millions d’habitants, le Portugal est trop petit pour satisfaire les besoins d’une start-up en forte croissance. Pour cette raison, la majorité des start-up portugaises visent l’international dès leur création, avec une préférence pour les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais aussi l’Espagne, le Brésil et certains Etats africains lusophones.
Le secteur des fintechs a réussi à travailler étroitement avec les pouvoirs publics. Les 30 plus importantes fintechs au Portugal ont levé plus de 275 millions d’euros cette année, dont 30 % auprès d’investisseurs internationaux.
Source : LES ECHOS